Par ailleurs, l'ULB poursuit son action de coopération internationale, initiée dans les années 1930 avec le Fonds Jacques Cassel et le
CEMUBAC.
À partir des années 1960, les activités de l'ULB dépassent les territoires des anciennes colonies. Pour mener une politique cohérente et efficace dans ce domaine, le Conseil de la Coopération de substitue en 1979 à la Commission de coordination des activités de coopération de l'ULB. Et le soutien financier est renforcé grâce à la constitution du Fonds Ernest Cambier (1976) et du Fonds de la coopération au développement.
En 1980 est créée l'ASBL de Coopération au développement de l'ULB (CODULB) destinée à se doter de possibilités d'action supplémentaires dans ce domaine. Elle obtient le statut d'ONG dès 1982. Quant au CEMUBAC, devenu Centre Scientifique et Médical de l'ULB en 1975, il est agréé ONG en 1983. Depuis 1981, l'ULB est également signataire de la convention entre le gouvernement belge et le
Conseil Interuniversitaire Francophone (CIUF) qui régit les programmes gouvernementaux de coopération technique universitaire. Pour conclure, entre 1973 et 1983, 15 conventions de coopération ont été signées entre l'ULB et universités du « tiers-monde » et d'autres universités dans le monde.
Et depuis 1984...
L'ULB vers l'extérieur
L'un des grands défis que s'est fixé l'ULB depuis 1984 est de s'ouvrir à l'extérieur ; aussi bien au reste de la Belgique, que de l'Europe et du monde.
En 1993, l'Université libre de Bruxelles crée la cellule
ULB-Interface. Cette cellule s'est fixé pour mission de faire le lien entre l'Université et les entreprises et de promouvoir et faciliter les collaborations entre l'université et ses partenaires extérieurs (pouvoirs publics, entreprises, secteur social et culturel, ...) en matière de services scientifiques, de recherche-développement, de valorisation des résultats de la recherche et de participation au développement local et régional. Elle analyse les besoins des entreprises, les oriente vers les services et les chercheurs les plus compétents, procède au montage des projets, recherche des financements complémentaires, participe le cas échéant à la négociation et à la rédaction des contrats et veille à la bonne marche des collaborations.
ULB-Interface remplit donc à la fois une fonction d'impulsion et de coordination des activités concernées et un rôle de conseil et de support aux équipes universitaires et à leurs partenaires extérieurs auxquels elle fournit dans un ensemble de services professionnels à haute valeur ajoutée. Ses activités s'organisent plus précisément autours de la réception, de l'analyse et du suivi des demandes adressées à l'université, de la promotion des activités de recherche contractuelle, de l'appui au montage de projets, de la valorisation des résultats de la recherche et de la participation au développement local et régional.
Pour en savoir plus :
UYTTEBROUCK André, DESPY-MEYER Andrée : Les cent cinquante ans de l'ULB (1834-1984), Bruxelles, Université Libre de Bruxelles, 1984.